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aller au contenu | aller au menu | aller à la recherche mardi 29 mai 2018 colloque international de philosophie, 3-4-5 juillet 2018 | université de toulouse2 - jean jaurès par david le mardi 29 mai 2018, 21:53 de dieu qui vient à l’idée : de l’altérité à l’illéité a la mémoire de thomas « choplair » gutleben inscription au colloque - auditeurs : ici programme du colloque : ici suivre le colloque en live: https://www.youtube.com/channe l/uclrsghu2qie0hojsf1xzuww? view_as=subscriber « c’est la signification de l’au-delà, de la transcendance et non pas l’éthique que notre étude recherche. » enoncée dans « dieu et la philosophie », l’article qui est au centre de son recueil de dieu qui vient à l’idée (1982), cette déclaration de levinas ne peut que susciter la perplexité. la transcendance se serait-elle substituée à l’éthique et dieu, à l’autre homme ? ce que levinas dit du mot « dieu » renforce encore cette perplexité. ce mot signifie une transcendance encore plus radicale que celle d’autrui : « dieu n’est pas simplement le « premier autrui » ou « autrui par excellence », mais autre qu’autrui, autre autrement, autre d’altérité préalable à l’altérité d’autrui, à l’astreinte éthique au prochain, et différent de tout prochain, transcendant jusqu’à l’absence… ». les déclarations de levinas suscitent bien des questions. pourquoi ce recours, qui plus est dans une œuvre tardive, à l’idée de dieu chez un penseur pour qui l’éthique est la « philosophie première », et la relation avec autrui, la source de tout sens ? que signifie une transcendance non seulement plus radicale que celle d’autrui, mais autre que la sienne ? et en quoi le fait de penser une transcendance « au-delà de l’être » battrait en brèche toute velléité de faire de dieu un être en le réduisant à un objet de connaissance ou d’une expérience religieuse ? si dieu est bien « transcendant jusqu’à l’absence », comment peut-il « venir à l’idée » ? comment son sens peut-il se donner sous la forme d’une idée qui, comme le voulait descartes, « a été mise en moi » ? comment penser ensemble la « transcendance jusqu’à l’absence » et la « transcendance dans l’immanence » propre à une altérité dont l’appel à la responsabilité se fait entendre au « plus profond de moi-même » ? l’objet du colloque est d’évaluer la nouveauté des voies que levinas ouvre dans de dieu qui vient à l’idée , huit ans après autrement qu’être ou au-delà de l’essence : quelle est l’évolution de sa pensée de la transcendance, de son rapport avec la phénoménologie et la philosophie contemporaine, de son approche du judaïsme et du christianisme, ainsi que de sa réflexion sur des thèmes qui, tels le langage, le sens ou le dialogue, ont déjà été largement traités dans ses ouvrages précédents ? les communications des intervenants devront porter impérativement sur de dieu qui vient à l’idée , sur la situation de l’ouvrage par rapport aux œuvres antérieures de levinas, sur les thèmes et les questions qui y sont abordés et sur la relation de levinas aux représentants de la tradition philosophique et de la pensée contemporaine cités dans son ouvrage. lire la suite ... dimanche 16 avril 2017 colloque international de philosophie, 4-5-6 juillet 2017 | université de toulouse2 - jean jaurès par david le dimanche 16 avril 2017, 08:34 - colloques / conferences suivez le colloque en live sur youtube: https://www.youtube.com/user/choplair/live inscription au colloque - auditeurs : : ici télécharger le programme du colloque (pdf, 9 juin 2017): ici “tout ce qui a pu se dire contre la science ne saurait faire oublier que la recherche scientifique reste, dans la dégradation de tant d’ordres humains, l’un des rares domaines ou l’homme se contrôle, s’incline devant le raisonnable, est non bavard, non violent et pur. moments de la recherche certes constamment interrompus par les banalités du quotidien mais qui se renouent en durée propre. le lieu de la morale et de l’élévation ne se trouve-t-il pas désormais au laboratoire ? “ e. levinas (le monde, 19/20 mars 1978) comment la vie peut-elle à la fois se soumettre à la science et déborder ses manifestations ? l’observation extérieure, axiologiquement neutre, telle que la science la propose, suffit-elle à rendre compte de la vie dans sa complexité ? l’évaluation et la description des objets que sont la nature, le vivant et l’humain se prêtent à des développements de plus en plus précis, de plus en plus informés. pourtant, à mesure que leur visée se déploie, la vie ne s’y exprime que de manière partielle. le phénomène de la vie tel que nous l’expérimentons en première personne, depuis l’intérieur, dans son épaisseur subjective, intersubjective ou simplement personnelle, ne semble pas se réduire aux données quantifiables, exprimables, de la naturalisation, produites par la science. en même temps, les données singulières n’apportent de connaissance qu’au prix de leur synthèse générale. l’expérience singulière de l’existence fait surgir, tout au plus, des éclats de sens difficiles à coordonner. cette dimension particulière de la vie empêche l’établissement de lois, en posant à la connaissance les limites de l’hétérogène et de l’inattendu. ainsi dans un même phénomène, celui de la vie, se croisent des regards radicalement différents : d’un côté la visée d’éclairage et de systématisation, l’enjeu d’une meilleure explication, et d’un autre côté l’aspiration à protéger et rendre justice au cas particulier et exceptionnel. les observations de la vie et du vivant paraissent sujettes à un double travail, à une double perspective, du modèle et de l’anti-modèle, du système et du grain de folie. lire la suite ... dimanche 10 janvier 2016 cfp: the neighbor and the stranger | july 4th – 8th, 2016, university jean jaurès, toulouse, france par david le dimanche 10 janvier 2016, 10:22 - 2016 call for papers the neighbor and the stranger july 4th – 8th, 2016, university jean jaurès, toulouse, france please note: submission of proposals extended to february 29th, 2016 an international conference under the auspices of the north american levinas society (nals) & société internationale de recherche emmanuel levinas (sirel) conference organizing committee: flora bastiani (france), erik garrett (usa), dara hill (usa), nelson lerias (france), diogo villas bôas aguiar (brasil) “ beyond the axiology of inter-estedness, beyond the appetite for being, beyond the restlessness of each for his restfulness, for his being- there , for his share in existing, beyond the concern for that which has so admirably been called da-sein , the concern that decipher in the needs that money can satisfy – but as much in the possible cruelties of the ‘struggle for life’ – is not man also the astonishing possibility – exception to the edict of all modes of being! – of giving his place, the da , to sacrifice himself for the other, to die for the stranger?” emmanuel levinas “sociality and money”. trans. f. bouchetoux and c. jones (2007) as the seventh year is the year of fallow land, this seventh edition of the sirel toulouse international conference tends to take place somewhere else than in the foothold in the land, somewhere else than in the autochthony, taking under consideration the landless, the undocumented, the migrant that each human being conceals, those that through their misery oblige to reconfigure the rules of living together. current affairs have (and for some time now) imposed the ethical problem of thinking about our responsibility in front of the call of the stranger. even though this symposium is obviously influenced by recent events, it does not constitute simply one reaction. as a matter of fact, the gesture of levinassian studies that we carry on tends to bring to light the ever-present risk of reducing the other to our own concepts. hence it is not at all a matter of producing prescriptions. lire la suite ... dimanche 6 décembre 2015 20ème anniversaire de la disparition d'emmanuel levinas | journée d'étude. | 10 décembre 2015, université d